D’éminents développeurs de microbicides annoncent un partenariat de R&D pour la création d’une nouvelle technologie de prévention du VIH destinée à la femme

L’IPM et le NIAID collaboreront et échangeront de l’information en vue du développement de microbicides prometteurs

Silver Spring, MD – Le Partenariat international pour des microbicides (IPM) et le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) – qui fait partie des National Institutes of Health des États-Unis – ont convenu d’une entente d’échange d’information et de collaboration dans leurs efforts pour développer des microbicides qui protégeront les femmes contre le VIH.

Un microbicide est un produit comme une crème ou une gelée topique, ou un ingrédient contenu dans anneau vaginal, qui réduirait le risque de transmission du VIH lors de relations sexuelles. L’entente annoncée ouvre la voie à une vaste gamme de collaborations scientifiques et de projets conjoints de recherche et développement (R&D) qui pourraient mener à l’avènement un microbicide efficace d’ici cinq à sept ans.

« Cette collaboration accélérera le développement d’une nouvelle technologie préventive d’importance vitale pour les femmes, a déclaré la Dre Zeda Rosenberg, directrice générale de l’IPM. La coordination de nos ressources et programmes scientifiques nous permettra d’éviter les dédoublements et de soutenir mutuellement nos efforts. Le NIAID dispose d’une expertise et de ressources extraordinaires, pour la recherche sur le VIH, et nous sommes heureux de collaborer avec lui au développement de microbicides. »

Le partenariat facilitera la collaboration entre le leadership scientifique de l’IPM et du NIAID, notamment par le biais d’un groupe de travail scientifique qui échangera régulièrement de l’information. Le partenariat donnera lieu aussi à des réunions conjointes avec des développeurs de microbicides soutenus par les deux organismes.

Cinq microbicides candidats sont à l’étape des essais d’efficacité à grande échelle. Diverses formulations sont à l’étude, y compris un anneau vaginal qui libérerait graduellement un agent microbicide. Un microbicide efficace pourrait tuer ou immobiliser le VIH; former une barrière entre le virus et le tissu interne du vagin; renforcer les défenses naturelles du vagin contre le VIH; ou empêcher le virus de se répliquer dans les cellules où il pénètre.

L’IPM applique les découvertes de la science du VIH pour identifier et trier les produits prometteurs, puis canaliser les ressources dans le progrès des candidats de seconde et troisième générations qui méritent la priorité – des agents antirétroviraux fortement actifs, seuls ou en combinaison. En collaboration avec des sociétés pharmaceutiques et de biotechnologie, des organismes à but non lucratif et des chercheurs, l’IPM finance, en entier ou en partie, le développement de plusieurs microbicides et technologies.

Par exemple, en mars 2004, l’IPM a conclu une entente avant-gardiste avec Tibotec Pharmaceuticals Ltd., une filiale de Johnson & Johnson, qui lui permettra de développer le TMC120, un composé prometteur, en un microbicide. Il s’agit de la première collaboration dans le domaine des microbicides entre une grande société de produits de santé et un partenariat public-privé tel l’IPM.

L’IPM

L’IPM a été créé afin d’accélérer le développement et l’accessibilité de microbicides pour prévenir la transmission du VIH. Par le triage de composés, la conception de formulations optimales, le développement de la capacité de fabrication, la création de sites, la tenue d’études sur l’accès et d’essais cliniques, l’IPM travaille à rehausser l’efficacité de tous les efforts qui visent l’avènement et la distribution d’un microbicide sûr et efficace dès que possible.

Le NIAID

Le National Institute of Allergy and Infectious Diseases fait partie des National Institutes of Health, une agence du Department of Health and Human Services des États-Unis. Le NIAID appuie la recherche fondamentale et appliquée visant à prévenir, diagnostiquer et traiter des maladies infectieuses comme le VIH/sida et d’autres infections transmissibles sexuellement, l’influenza, la tuberculose, le paludisme et les maladies liées à de potentiels agents de bioterrorisme. Le NIAID appuie aussi la recherche sur les transplantations et les maladies immunitaires, y compris la maladie auto-immune, l’asthme et les allergies.

Pour plus de détails, consultez le communiqué de presse des National Institutes (anglais)