Achèvement réussi aujourd’hui de la consultation sur l’introduction de microbicides en Afrique et en Inde

Toronto – Un groupe d’experts internationaux s’est réuni ici, aujourd’hui, pour débattre des stratégies destinées à optimiser l’introduction future de microbicides en Afrique et en Inde. Les microbicides sont des produits vaginaux conçus pour réduire les risques de transmission du VIH lors des rapports sexuels. Ils pourraient prendre la forme d’un gel, d’une crème, d’une pellicule, d’un suppositoire ou d’une éponge, ou bien être intégrés à un anneau vaginal diffusant progressivement le principe actif.

L’événement a été organisé par le Partenariat international pour des microbicides (IPM) avec financement de la Commission européenne (CE),  dans le cadre d’une contribution de trois ans s’élevant à 870 000 €, pour des analyses sur place destinées à accélérer l’accès aux microbicides par les femmes des pays en voie de développement. Le projet ressort du Programme européen d’action pour la lutte contre le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose dans les pays en voie de développement et il est financé au titre du programme thématique d’aide aux maladies liées à la  pauvreté dans ces mêmes pays.

Les participants comprenaient des représentants en provenance de l’Afrique et de l’Inde, ainsi que de la communauté des donateurs et de la  société civile. Des présentations ont été données sur des expériences d’introduction de produits de santé reproductive, ainsi que sur l’introduction d’efforts de planification de microbicides candidats actuellement en cours d’essais d’efficacité. De plus, il y a eu des présentations d’études examinant des facteurs ayant un impact sur l’introduction de microbicides au Nigeria, au Rwanda, en Afrique du Sud, en Tanzanie, en Zambie et en Inde. Ces études ont été financées partiellement par la CE, par l’intermédiaire de la contribution à l’IPM, mentionnée ci-dessus. Dans l’après-midi, les participants ont contribué à la conception d’un exercice de modélisation futur, destiné à déterminer des scénarios optimaux d’introduction de microbicides en Inde et en Afrique. Cet exercice sera exécuté en 2007, sur demande de l’IPM et grâce à des fonds de la CE.

Historiquement, il fallait des décennies aux retombées de l’innovation scientifique pour atteindre le monde en voie de développement. Le domaine des microbicides est engagé à accélérer une vaste mise à disposition de tout produit efficace pour atteindre ceux qui en ont le plus  besoin, en premier. Avec cinq microbicides candidats dans des essais clinique à grande echellé et la prochaine génération de microbicides bien engagée dans des études de sécurité, la réunion tombait au bon moment. Un consensus est ressorti pour dire que les efforts devaient être redoublés pour assurer une introduction efficace et aussi rapide que possible des microbicides.

À propos de l’IPM
L’IPM a été établi en 2002. dans le but d’empêcher la transmission du VIH chez les femmes en accélérant le développement et l’accessibilité à des microbicides. En analysant les composés, en concevant des formulations optimales, en établissant une capacité de fabrication, en développant des sites d’essais et en menant des essais d’efficacité à grande échelle, l’organisme oeuvre à améliorer l’efficacité de tous les efforts, dans le but de développer et de délivrer des microbicides sûrs et efficaces dès que possible.

L’IPM est co-responsable de la Coalition mondiale sur les femmes et le SIDA (http://womenandaids.unaids.org/), une initiative du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA). De plus amples informations sur l’IPM se trouvent sur le site Internet www.IPMglobal.org.